UN JOUR... UNE OEUVRE CONTRE LA MOROSITÉ
Aujourd’hui une oeuvre photographique de l'artiste Eric Randall Morris.
Il prend de superbes clichés d’architecture pour créer un nouveau style d’art frolant même ici l'Optical art et sa déformation rétinienne, telle une œuvre de Vasarely ou de Bridget Riley.
La photographie d’architecture est déjà un sujet intéressant à explorer tel quel, alors, quand vous ajoutez une touche artistique sous tous les angles, les couleurs, les formes, vous êtes obligé d’obtenir un résultat incroyable. C’est exactement ce que montre le travail d’Eric Randall Morris, un architecte qualifié, ainsi qu’un artiste et photographe, qui a réussi à accroître la créativité derrière l’architecture d’une manière captivante. Ayant commencé comme un exercice créatif, le travail d’Eric Randall Morris a décollé, lui garantissant des tonnes de vues et de fans.
“La série de photos a commencé il y a environ deux ans en tant qu’exercice de documentation pure sur les maisons de mon quartier, en créant un index des façades rationalisées pour analyser les caractéristiques de l’architecture environnante”
Jean Deulceux
Palais Zenobio - ARTWALK 2018
Exposition d'art
C'est avec un immense plaisir et une belle reconnaissance pour mon travail que j'écris cet article. Je suis professeur d'histoire de l'art en France depuis 2001 et critique d'art pour des artistes également.
Souvent on se demande à quoi sert l'art, ce à quoi je répondrai que l'art est fait pour sortir du cadre, sortir de notre quotidien, des plafonds gris de l'hiver qui couvre notre tête. C'est au coeur même de cette froide saison que l'exposition Art Walk a choisi de présenter une collection d'oeuvres aussi diverses que variées.
Sous les plafonds du palais Zenobio à Venise se déroule du 10 février au 10 Mars 2018 la Mostra Art Walk d'art contemporain présidée par le docteur Angelo Bacci, personnalité incontournable de la scène artistique vénitienne. Angelo Bacci : Travailleur diplômé en Architecture, salarié depuis plus de quarante ans à la Biennale de Venise, passionné d'art, biographe, écrivain et poète. Il se trouve dans l'encyclopédie italienne de l'art et celle du théâtre où il mérite sa place.
Nommons aussi les deux organisatrices Loredana Trestin et Anna Rita Boccolini qui ont méticuleusement sélectionné plus de 250 œuvres provenant de 51 artistes créant ainsi un réel hymne à l'art et à la culture.
Mention spéciale sera fait à Barbara Tagliapietra, responsable des relation s publiques pour la Mostra, elle a su amener nombre de costumés et de photographes. Passionné depuis l'enfance par le carnaval elle est, je reprends ici ses mots « artiste à 360 dégrés » autant costumière que restauratrice de fresques... C'est un grand honneur pour moi d'avoir été invité à cette exposition que le directeur de la Biennale du cinéma a inauguré devant une centaine de personnes dont le tiers était costumé puisque l'évènement démarra pendant le Carnaval de Venise Le monde de l'art et de la culture a considérablement changé et est en changement continu. L'œuvre d'art dans son ensemble nous raconte le passé et présente des valeurs nouvelle pour le futur, il était donc bien normal de se faire se rencontrer les œuvres d'antan et celles d'aujourd'hui, que les peintures sublimes de Tiepolo coiffent notre art contemporain.` Le choix des artistes est excellent, tous différents et se regroupant en belle harmonie.
Dans ce cadre exceptionnel choisi avec raffinement par les organisateurs, on retrouve des styles bien que différents, tout à fait complétaires pour montrer divers aspects de l'art d'aujourd'hui. Devant les oeuvres présentées à Art Walk, nous passons un temps de découvertes et de plaisir . Certaines donnent vie sà des regards à dees sourires de personnes célèbres, artistes, gens de paix ou inconnus. D'autres font vibrer les âmes du carnaval par un empreinte touchante, poétique. Elles sont souvent pleines d'émotions , nous rappelant soit un mythe antique, une pensée philosophique, ou simplement une attitude humaine remplie de dévotion.
Je tiens à remercier chaque organisateur pour ce magnifique travail de conception de la mostra, et particulièrement une fois encore Angelo Bacci pour son grand talent et son amour profond de l'art
Jean Deulceux
conférencier
et critique d'art
DE L’ENFANT A L’ADULTE RÊVEUR IL D’Y A QUE QUELQUES BOTTES DE SEPT LIEUX
Pourquoi parler de l’artiste puisque son travail est devant nous et que seulement cela compte.
«Ce qui compte ce n’est pas la destination, c’est le voyage»
Travailleur studieux il pratique la recherche et la documentation de manière constante. C’est ainsi qu’il peut traité un sujet religieux par la forme ronde plutôt que carrée se référant à la tradition de la Renaissance italienne. Ce tondo qu’il appliquera à sa récente série «le Purgatoire».
Il est souvent posé aux artistes comme aux historiens d’art la question de savoir combien de temps prend le processus créatif d’une oeuvre. Cela est très variable passant de la rapidité d’exécution à la langueur de jours intenses.
Léo Maximus travaille à partir de photographies reçues ou prises de son propre chef, il les redessine et les interprète librement comme un sculpteur remodèle son argile.
Ses inspirations vont d’une publicité vue dans les couloirs d’un métro, d’un film ou d’un livre d’enfant même si une prédilection va souvent l’attirer vers des périodiques de la première moitié du XXe siècle. Le panorama de l’histoire des arts vient jalonner son travail et sa soif de s’éprendre des anciens va rejoindre son admiration de plus récents, passant de Michel-Ange aux Préraphaélites ou de plus contemporains comme Pierre & Gilles.
Léo Maximus cherche à comprendre les «choses», les personnes et l’existence par le dessin. Son travail est à lire entre les lignes, comme les lettres d’un amant éconduit, plein de symboles, de secrets, de messages qui expriment croyances et positionnements.
Si je devais donner quelques indices sur Léo Maximus ce serait qu’il est fils de Merlin, filleul ou enfant de la fée Viviane et qu’en lui coule le nectar des dieux anciens, des sorciers vaudous et de la mélancolie persistante.
Univers à re-découvrir à repeindre pour le plaisir des yeux de ceux qui vont le regarder.
Croyez-en lui car il est de ceux qui nourrissent nos rêves de belles icônes modernes.
Voguant et menant sa barque en capt’ain solitaire, cet «ours mal léché» pour certains est, je le dis avec la sensibilité et la dureté du critique d’art, un demandeur de bien être pour les autres, un gentil garçon serait péjoratif alors appelons Léo Maximus un gentilhomme du XXIème siècle.
Jean Deulceux
L'artiste Bernard Pras joue avec les distances, les objets et crée des oeuvres originales.
On pense bien sur à Arcimboldo mais également au travail d'anamorphoses des peintres du passé. Dans le lien suivant, découvrez une partie de son travail qui ne manque pas de relief.
http://golem13.fr/oeuvres-ne-visibles-dun-seul-angle/
Sur un ton totalement décalé jouant des anachronismes, la chaîne ARTE présente une nouvelle série donnant vie à dix tableaux célèbres de De Vinci à Grant en passant par Caillebotte. A musée vous, A musée moi s'amuse avec l'art pendant 30 épisodes tous les soirs à 20h45. Possibilité de les revoir en replay.
https://www.arte.tv/fr/videos/071478-001-A/a-musee-vous-a-musee-moi/
Le Photographe Janol Apin prend au pied de la lettre le nom des stations de métro pour créer des photos hilarantes. Il propose une vision insolite du métro de Paris au travers d'une série de 120 photos où se côtoient humour et imagination.
décerné à Julien Prévieux samedi 25 octobre lors de la Fiac sous la verrière du Grand Palais.
Julien Prévieux est originaire de Grenoble mais vit et travaille à Paris. "What shall we do next ?" développé entre 2006 et 2011, est une vidéo construite à la manière d'une chorégraphie, filmant des danseurs, acteurs professionnels mettant en scène "les formes comportementales réglées de notre quotidien". L'artiste fait s'y cotoyer la danse, les arts plastiques, la technologie ainsi que l' expérimentation.
Pendant la Fiac de 2007, une de ses oeuvres "Glissements" était exposée dans le Jardin des Tuileries.
Une exposition personnelle se tiendra en septembre 2015 au Centre Pompidou où le Lauréat sera l'invité.
Jusqu'au 18 octobre 2014
Musée du Quai Branly là où dialoguent les cultures
37 Quai Branly - 218 rue de l'Université 75007 Paris
Depuis deux décennies le tatouage se démocratise de plus en plus. Aujourd'hui toutes les catégories sociales peuvent être touchées par ce phénomène. L'exposition présente l'histoire du tatouage, depuis ceux les indigènes, des bagnards, des "montrés du doigt". Le progrès des nouvelles technologies permet au tatouage de vivre une nouvelle vie artistique. Des artistes de renom sortent de l'ombre et deviennent même des "étoiles" de la profession.
Pour mieux comprendre ce monde de l'empreinte sur la peau, le musée du Quai Branly nous invite découvrir l'évolution contemporaine du tatouage.
MICHAUX TRANQUILLE A LA MAISON
21 Janvierà 21H00 / 22 Janvierà 21H00 / 23 Janvierà 21H00 / 24 Janvierà 21H00 / 28 Janvierà 21H00 / 29 Janvierà 21H00 / 30 Janvierà 21H00 / 31 Janvierà 21H00
D'après les poèmes d'Henri Michaux. Mise en scène : Guillaume Barbot. Musique : Pierre Marie Braye Weppe.Peinture : Pascal Briba
Avec : Guillaume Barbot, Piere Mary Braye Weppe, Pascal Briba
Accompagnement diffusion La Magnanerie - www.magnanerie-spectacle.com
Un moment de bonheur tout simplement humain. Un musicien, un lecteur, un peintre.Le support sur le sol, les mouvements de l'artiste, créent une oeuvre différente à chaque représentation.Un moment d'échanges partagés avec le spectateur assis sur les bancs en L autour du spectacle. Les mots de Michaux évoquent la mer, le voyage...
Moment intense de bonheur & d'humanité
Merci à l'équipe & particulierement à Pascal Briba artiste de talent
Cliquez sur ce lien pour lire l'article "Magnifisme" link
L'article qu'elle écrit, ici y répond avec efficacité
Extrait :
" ...Le concept du beau est porteur d’harmonie, d’idéal et souvent capable de traverser les époques et les territoires. Les artistes peintres et les sculpteurs ont su mieux synthétiser le gout du beau tout au long de l’histoire de l’humanité en nous léguant des chefs d’œuvres. C’est cette capacité d’enfermer l’essence même d’une période qui donne à une forme d’art sa valeur majeure, recelant la mode de son temps dans une forme esthétique élevée... "
Elle sait, à l'instar des artistes de la Renaissance italienne, oeuvrer
Pictographie en avant première de la prochaine exposition Préconçue
"Baccarat. Les 250 ans" au sein de la Galerie Musée de la célèbre Maison à Paris.
Musée - Galerie d'Art
11, Place Des Etats-unis, Paris 75016
Elle multiplie les défis technologiques, pour exemple en 1896, elle crée à la demande du Tsar Nicolas II, un immense candélabre électrifié, ce sera le premier au monde. Aujourd'hui Baccarat multiplie encore les collaborations avec les designers les plus prestigieux.
Crédit photos, Alexandra Mas, fond Baccarat
Jean Deulceux